Saturday, March 26, 2011

George Braque











Un oiseau s’envole,

Il rejette les nues comme un voile inutile,

Il n’a jamais craint la lumière,

Enfermé dans son vol,

Il n’a jamais eu d’ombre.

Coquilles des moissons brisées par le soleil.

Toutes les feuilles dans les bois dissent oui,

Ells ne savent dire que oui,

Toute question, toute réponse

Et la rosée coule au fond de ce oui.

Un home aux legers décrit le ciel d’amour.

Il en ressemble les merveilles

Comme des feuilles dans un bois,

Comme des oiseaux dans leurs ailes

Et des hommes dans le sommeil.

Paul Éluard

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